Soigneuse
Diandra, soigneuse grands carnivores et équins
SON PARCOURS
Arrivée en famille en 2015 (Lisa et Paulo sont ses parents), Diandra fait aujourd’hui partie des plus anciens collaborateurs de La Tanière. Élevée depuis son plus jeune âge entourée d’animaux sauvages et domestiques, devenir soigneuse animalière était pour elle comme une évidence.
Extrêmement attentive au bien-être des pensionnaires dont elle s’occupe, elle s’attache chaque jour, à veiller à la propreté de leurs loges et enclos et prépare avec minutie leurs repas en fonction des pathologies et carences de chacun. Très observatrice et très proche de ses protégés, elle est un relais précieux pour l’équipe vétérinaire. Outre les petits soins quotidiens, elle surveille rigoureusement l’état de santé de chacun et veille à toute anomalie qui pourrait nécessiter un examen. La routine ? Comme beaucoup à La Tanière, elle n’en a pas. Elle s’adapte quotidiennement aux besoins des chevaux, fauves et ours dont elle s’occupe.
Ce qu’elle aime dans son métier, c’est sa relation instinctive avec les animaux, une sorte de 6ème sens. Au fil du temps, Diandra a développé une confiance réciproque avec eux. Elle connait leurs moindres comportements, leurs habitudes et peut les approcher sans crainte pour leur dispenser les soins nécessaires sans contraintes.
Lorsqu’on lui demande si elle a « un chouchou » parmi les animaux dont elle s’occupe, Diandra répond en souriant « Oliver bien sûr ». Elle entretient une relation fusionnelle avec lui, « comme des frères et sœurs ». Il faut bien dire qu’elle s’en est occupée nuit et jour dès son arrivée à La Tanière. « Oliver est arrivé à 2 mois, il fallait le nourrir au biberon et parfois le forcer, ce n’était pas évident mais je n’ai rien lâché. Il a bien grandi et on voit qu’il est épanoui, je suis fière d’y avoir contribué », affirme-t-elle avec satisfaction.
Les animaux en sa garde
OLIVER
Arrivé au refuge à l’âge de 6 semaines après avoir été délaissé par sa mère, ses soigneuses se sont relayées jours et nuits les premiers mois pour le nourrir au biberon toutes les 3 heures.
Arrivé au refuge à l’âge de 6 semaines après avoir été délaissé par sa mère, ses soigneuses se sont relayées jours et nuits les premiers mois pour le nourrir au biberon toutes les 3 heures.