Animal en détresse dans un contenu en ligne : comment le signaler ?
Il ne vous aura pas échapper que ces dernières semaines La Tanière a continué d’accueillir de nouveaux pensionnaires arrivés dans le cadre de saisies chez des particuliers. Ces animaux, dont la détention est illégale sans certificat de capacité et autorisation d’ouverture d’établissement, et dont les besoins sont spécifiques en termes de détention et d’entretien, sont aussi très à la mode sur les réseaux sociaux.
Vous ou vos enfants avez peut-être déjà vu défiler des vidéos ou des posts les proposant à la vente ou les mettant en scène dans de mauvaises conditions de détention.
Vous êtes de plus en plus nombreux à nous demander comment signaler ce type de contenu, et nous vous remercions pour votre vigilance.
Voici quelques informations qui pourront vous être utiles :
👉 Pour commencer, ne pas liker ni partager le contenu et le signaler à la plateforme qui l’héberge.
👉 Ensuite, essayez de trouver d’où provient le contenu. S’il provient de France, il est possible d’agir :
- Vous avez une indication précise de lieu (région, département, ville) ? Contactez l’OFB (police de l’environnement)
- Sans indication de lieu, vous pouvez effectuer un signalement sur la plateforme Pharos dans la catégorie correspondante, notamment trafic illicite…
👉 Il est en revanche beaucoup plus difficile d’agir sur un contenu étranger, car les lois encadrant la détention d’animaux non domestiques peuvent fortement varier d’un pays à l’autre : la situation n’y est pas forcément illégale. Il faut alors se référer aux autorités locales.
👉 Soyez précis lors de votre signalement. Il se peut que le propriétaire soit en règle (autorisation d’ouverture d’établissement + certificat de capacité) mais que les conditions de détention soient inadaptées (espace de vie restreint, insalubrité, maigreur de l’animal, stéréotypie…)
✏ A noter : les signalements sur Pharos sont accessibles aux majeurs comme aux mineurs : n’hésitez pas à sensibiliser vos enfants au bien-être animal !
Crédit photographique : Brett Sayles (image d’illustration)