Trafic d’espèces sauvages : les saisies et les arrivées s’enchainent
En une dizaine de jours, ce ne sont pas moins de 9 individus en bas âge qui ont rejoint le refuge parmi lesquels des servals, un caracal, des ouistitis, un ara, un cacatoès, un maki catta et un gibbon à favoris blancs.
Tous ont été saisis pour détention illégale et la plupart vont faire l’objet de procédures dans le cadre de trafic animalier.
Estimé à plus de 20 milliards de dollars par an, le trafic d’animaux sauvages ne cesse de croitre ces derniers temps, en particulier en raison de l’attrait pour les petits félins, petits primates et les perroquets qui n’auront jamais été aussi nombreux à rejoindre le refuge cette année.
Au-delà des risques physiques et sanitaires élevés auxquels s’exposent les détenteurs de ces animaux et les poursuites dont ils vont faire l’objet ; ce sont les atteintes aux animaux pour défaut de soins et les séquelles physiques et psychologiques causées par de mauvaises conditions de détention qui posent problème. Comme pour la plupart, leur réhabilitation sera longue.